Le rôle du généraliste pour lutter contre l’inertie thérapeutique dans la gestion du diabète de type 2

D’une part, le fait de souffrir de la COVID-19 augmente le risque de développer un trouble mental et d’autre part, les patients souffrant de troubles psychiatriques graves sont plus susceptibles de souffrir de la COVID-19. Tels sont les deux messages importants que le Dr Livia De Picker, psychiatre au Centre psychiatrique universitaire de Duffel, a partagé.

Des recherches antérieures sur les épidémies précédentes de SRAS et de MERS avaient montré qu’il y avait une augmentation de l’apparition d’un nouveau problème psychiatrique après une infection. Dès octobre 2020, nous avons reçu la confirmation que c’était également le cas pour la COVID-19. Une vaste étude de cohorte rétrospective aux États-Unis a montré qu’il y avait 1,5 à 2 fois plus de risques de développer un nouvel épisode psychiatrique après une infection au COVID-19, par rapport à la grippe ou à une autre infection respiratoire. Environ 1/5 des personnes ayant présenté une COVID-19 ont développé une nouvelle plainte psychologique dans les 90 jours ; en particulier des problèmes d’humeur et d’anxiété. Ces résultats ont été confirmés plus tard dans une étude encore plus vaste. Sur une période de 6 mois après une infection active au COVID-19, 1/3 des patients ont développé une nouvelle maladie psychiatrique ou neurologique. Dans l’ensemble, les risques de nouveaux diagnostics neurologique ou psychiatrique étaient 44% plus élevées après une infection COVID-19 qu’après la grippe. C’est donc une tâche importante pour les soins primaires et psychiatriques de détecter et de traiter ces patients à un stade précoce.

Michel Borsy

6 survivants sur 10 souffriront de dépression post-AVC